Le parcours en cours vers un registre principal des établissements en Éthiopie

• Cette initiative exige de nombreuses ressources pour la mise à jour des données du domaine de service et le renforcement des capacités.
• Pour mettre à jour et conserver le contenu des données MFR, il est nécessaire d’équilibrer les besoins en données de base des consommateurs par rapport au coût des efforts.
• MFR est l’un des services partagés de l’architecture eHealth de l’Éthiopie et il est principalement utilisé par d’autres systèmes d’information sur la santé afin d’échanger des données relatives aux établissements de santé. Il est nécessaire d’accroître la visibilité et de sensibiliser les cadres supérieurs à l’importance du système.
• Il est nécessaire de concevoir un mécanisme d’incitation afin de conserver des données de qualité et à jour relatives aux établissements de santé.

En Éthiopie, l’architecture eHealth est largement acceptée et il existe des procédures claires concernant l’enregistrement des établissements de santé et l’octroi de licences, ce qui a permis d’intégrer un MFR fonctionnel dans les systèmes eHealth. L’équipe impliquée a utilisé les listes existantes des établissements de santé de DHIS2, des enquêtes d’évaluation de la prestation de services et de LMIS pour remplir le MFR avec des éléments de données de signature (noms des établissements, identifiants uniques, services de base, etc.).

Le processus de développement du MFR a commencé par l’identification des besoins par un groupe de travailleurs techniques (TWG) composé de membres du ministère éthiopien de la santé et d’autres partenaires. Des témoignages d’utilisateurs sur la conservation, l’interopérabilité et l’échange de données ont été utilisés pour élaborer le cadre. Une analyse a été menée par les parties prenantes afin de définir comment elles utilisent les sources de données et la plateforme au sein du ministère de la santé, du bureau régional de la santé et de différents organismes, partenaires, grand public et universités.